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22/08/2007

In Ulm, um Ulm und um Ulm herum

Voilà ce que l’on appelle un « Zungenbrecher », genre « les chaussettes de l’archiduchesse sont-elles sèches », etc. Allez, pour rire, essayez un peu de répéter « In Ulm, um Ulm und um Ulm herum » !!

Ulm est la ville natale d’Einstein. Elle peut aussi se vanter d’abriter sur son sol la cathédrale dotée de la plus haute flèche du monde (161 mètres)… D’ailleurs, à propos de cette cathédrale, je lis dans un de mes guides : « Dès la première phase de construction, les audacieux citoyens d’Ulm, ville libre et prospère, voulurent non seulement bâtir le clocher le plus haut du monde, mais aussi la cathédrale la plus vaste de la chrétienté, qui peut contenir 29 000 personnes ».

Petit retour en arrière, replongeons-nous dans les vacances (eh bien oui, je passe souvent mes vacances en Allemagne, comme d’autres courent vers le soleil…) :

Vendredi 17 août 2007 : arrivée à Ulm. Première impression : tout ce qui n’est pas le centre ne casse pas des briques… Pour remédier rapidement à ce sentiment un peu négatif, nous partons pour la cathédrale… Dont nous gravirons héroïquement les 768 marches ! Arrivés tout en haut, nous ne regrettons rien : la vue est magnifique. Et l’on devine des rues magiques, de beaux bâtiments. Mais il est déjà tard, la nuit descend presque et nous nous mettons en quête d’un restaurant, où je m’avalerai sans scrupule aucun un copieux repas suivi d'un délicieux « Apfelstrudel » (je l’ai pris en photo, vous pourrez le découvrir dans l’album).

Samedi 18 août : nous devons partir pour le Tyrol et arriver entre 16 heures et 19 heures à l’appartement que nous avons loué. Nous sommes debout vers les 8 heures. Pourquoi ne pas profiter de ce lever matinal pour creuser davantage et aller voir de plus près ces beautés aperçues la veille ? Je veux à tout prix aller admirer l’hôtel de ville, j’en ai vu des photos un peu partout et je le trouve superbe.

Nous nous garons tout près du quartier des pêcheurs (« Fischerviertel ») et en avant. Là, un merveilleux spectacle s’offre à nous : entre la maison la plus penchée du monde, les remparts, les vieilles tavernes ayant un cachet fou, le superbe hôtel de ville orné de scènes bibliques, on ne sait tout simplement plus où donner des mirettes.

11 h30. Nous nous mettons en route pour le Tyrol. Je ne sais pas encore que je m’embarque pour une grande infidélité à ma douce Allemagne (d’ailleurs, en écrivant ces mots, je pense à ceux d’Allain Leprest : « Oh Goethe ! Douce Allemagne ! ». Il n’y a pas que moi qui le dis !!). J’évoquerai bientôt cette lamentable infidélité que je ne regrette absolument pas !!!

06/08/2007

K comme Karambolage

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Petite parenthèse au beau milieu de "mes" monuments berlinois...

 

Je ne sais pas si vous êtes comme moi, mais depuis de nombreuses années, je mets un point d'honneur à regarder le moins possible la télé, cette espèce de truc infâme qui nous rend larves, nous atrophie le cerveau, nous suce les neurones... D'ailleurs, quand je vivais seule, il n'y a jamais eu de place chez moi pour ce machin! Mais la vie à deux nous amène à faire des concessions, n'est-ce pas? Quand j'ai pris monsieur, il a bien fallu prendre la télé avec... Du coup, mon salon est à présent affublé lui aussi de cet engin ... que nous consommons avec modération cependant.

Mais il y a une émission que je ne raterais pour rien au monde... Une émission à laquelle je suis carrément accro. Le dimanche soir, il fait être rentré pour ... "Karambolage"! C'est un petit magazine qui doit durer dix minutes en tout et pour tout et qui a pour but de présenter les particularités allemandes aux Français et les particularités françaises aux Allemands. C'est extrêmement bien fichu! Je vous encourage plutôt à juger par vous-mêmes. Le dimanche soir vers 20 heures sur Arte.
L'émission s'achève sur une devinette : on voit une scène pendant trente secondes et il s'agit de dire si elle a été tournée en France ou en Allemagne. Vite, on se connecte sur le site de "Karambolage" et on dit quel indice nous a mis sur la voie. Chaque semaine, dix gagnants sont tirés au sort. Je joue très régulièrement à ce truc, je n'ai toujours rien gagné, preuve que vraiment, je n'ai pas de bol aux jeux de ce genre! Mais qu'à cela ne tienne : chaque dimanche ou presque, je regarde "Karambolage" et je tente de trouver la réponse à la devinette. D'ailleurs, dimanche prochain, je louperai cette émission! Alors, soyez gentils, regardez-la pour moi!! Et, dès maintenant, vous pouvez vous connecter sur le site de l'émission. Cette semaine, la devinette est d'une simplicité enfantine! Vous pouvez encore jouer, faites vite!

 

05/08/2007

Die Kaiser-Wilhelm-Gedächtniskirche (l'église du souvenir)

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C'est un monument qui m'émeut énormément aussi. Lorsque je prends la S-Bahn, à Berlin, je la guette toujours avant d'arriver à la station "Zoologischer Garten". C'est assez étrange, d'ailleurs, cette église éventrée qui se dresse au milieu de tant de bâtiments modernes... C'est cela aussi qui fait le charme de Berlin : tous les styles s'y côtoient, offrant au visiteur le spectacle ahurissant de mélanges parfois inouïs!

C'est l'empereur Guillaume II qui fit élever cette église de style néoroman pour honorer la mémoire de son grand-père Guillaume Ier. La nef était richement ornée de mosaïques et de vitraux. Cette église de la fin du XIXème siècle (1890-1895) ne figurait pas pour autant parmi les monuments majeurs du Berlin d'avant-guerre.

Les bombes qui la détruisirent en 1943 ne laissèrent que le clocher décapité. Dans les années 1950, lorsque fut envisagée la démolition de ces vestiges, les Berlinois protestèrent si vivement que la municipalité se résolut à convertir les ruines en mémorial.

Une chapelle moderne, entièrement tapissée de vitraux bleus fabriqués à Chartres, se dresse depuis 1961 devant le porche.

L'église du souvenir sert de lieu d'exhortation contre la guerre et d'appel à la réconciliation dans Jésus-Christ...

Les Berlinois donnent très souvent des surnoms affectueux aux monuments de leur ville. Ainsi, l'église du souvenir est appelée couramment la dent creuse! 

 

Une autre vue assez connue de la "Gedächtniskirche" la montre derrière la sculpture "Berlin", érigée alors que la ville était encore divisée. Les deux longues "tiges" ne se touchent pas, elles sont le symbole des deux parties de la ville, proches l'une de l'autre et ne pouvant même pas se frôler. Une guide nous a expliqué, cette année, que les Berlinois avaient aussi un surnom pour cette sculpture : les vers de terre ivres!!

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