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09/12/2015

Léon und Louise, ein wunderschöner Roman von Alex Capus

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Voilà un livre dans lequel il faudrait se plonger à chaque fois que l’on ne croit plus à l’amour !! Pour ma part, c’est la deuxième fois que je le lis !! N’allez pas imaginer pour autant que je ne crois plus à l’amour, à sa force qui nous porte, à sa légèreté qui nous envoie, comme le dit si joliment la langue allemande, des papillons dans le ventre ! C’est juste que de temps en temps, j’ai besoin de lire de belles histoires !!

Cette belle histoire-là, c’est celle de Léon et Louise. Ils se rencontrent quand ils sont en pleine jeunesse. On pourrait croire que tout va leur sourire, qu’ils vont vivre heureux et avoir beaucoup d’enfants, mais la Première Guerre mondiale fait rage et va les séparer. A la fin de la grande boucherie, Léon croit que Louise est morte. Il fait tant bien que mal son deuil. En fait, non, il ne fait pas son deuil, il le porte en lui comme une plaie béante. Il finit pourtant par se marier. Sa femme, Yvonne, est peut-être un peu simple, mais elle a au fond du ventre comme un étrange sentiment, cette triste intuition qu’ont tous les êtres qui savent bien qu’on leur préfère quelqu’un d’autre. Elle essaie d’en prendre son parti, mais elle souffre, elle se ronge tantôt en silence, tantôt en tonitruant. Léon lui dit que le temps jouera peut-être en leur faveur, que les choses vont finir par se mettre en place entre eux. Ce à quoi Yvonne répond qu’il ne faut pas rêver, que ce qui n’est pas donné dès le départ ne tombera jamais du ciel. Une vérité imparable malheureusement. Nous sommes tous (ou disons presque tous, car il y a des chanceux en ce monde !!), passés par des histoires de quatre sous, que nous croyions faites pour les palaces, et nous nous sommes tous ratatinés dans le ruisseau, le palace étant vite devenu un cachot hanté par la vermine… Nous avons tous fait travailler notre imagination pour parer des plus beaux atours des relations vouées aux guenilles. Romain Gary a écrit de magnifiques lignes là-dessus et il faudrait les relire à chaque fois que l’on sent au fond de soi qu’on « se la raconte », à chaque fois que nous nous laissons embringuer dans une histoire que nous prétendons absolument pure tout en la sentant déjà merdique !! Bref… Donc, Léon ne peut oublier Louise, il n’y a qu’avec elle qu’il a connu le grand frisson. Il sait son parfum par cœur et par corps, il redessine les courbes de sa chevelure quand il ne trouve pas le sommeil. Dans le lit, il s’installe le plus loin possible de sa femme pour être au plus près de ses rêves, et c’est d’une tristesse innommable, et c’est pourtant d’une incroyable banalité !

Jusqu’au jour où Louise que l’on croyait morte réapparaît comme un miracle…

Si l’amour vous semble être le pays où l’on n’arrive jamais, ce livre peut redonner du souffle à vos espérances endormies, il peut reconstruire des ailes à vos songes estropiés, et ce n’est peut-être pas tout à fait inutile ! Je crois que la littérature est là pour nous indiquer la voie à suivre quand la nuit se fait trop épaisse. Je crois que c’est une torche qui réchauffe ! Je sais en tout cas que sans les livres, ma vie serait sans joie.

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