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29/08/2007

Tyrol, août 2007

Il y a treize ans, lorsque je vivais à Leipzig (ex-Allemagne de l’Est), l’université de cette même ville avait organisé, pour les étudiants étrangers qu’elle accueillait, un séjour de quelques jours à Vienne. Nous étions donc un groupe assez conséquent à partir pour la capitale autrichienne.

Vienne, j’en avais toujours rêvé un peu, la chanson de Barbara m’avait mis l’eau à la bouche (« c’est beau, à travers les persiennes, je vois l’église Saint –Etienne », etc.). Malheureusement, le séjour ne fut pas à la hauteur de mes espérances. Bien sûr, la ville est magnifique,  on s’en met plein les yeux… Lors de mon séjour, je vis beaucoup de splendeurs : le Belvédère, et notamment sa galerie d’art des XIX è et XX è siècles (avec les tableaux grandioses de Gustav Klimt, entre autres), le château de Schönbrunn, et que sais-je encore ! Mais je me souviens d’avoir trouvé l’accueil très rude. Quand nous demandions notre chemin dans la rue, les passants tournaient la tête, ne daignant même pas nous répondre. Quand on s’attardait un peu trop longtemps sans rien acheter dans un magasin, on se faisait regarder de travers… Bref, au bout de quelques jours, j’étais heureuse de regagner l’Allemagne !

Tout cela pour dire que cette année, lorsque Sam m’a proposé d’aller au Tyrol, j’ai repensé à mon séjour en Autriche et me suis dit : « Aïe, pourvu que je tombe sur des autochtones un peu plus sympathiques ». Je ne demandais qu’à rectifier mon jugement ! Et là, pour le coup, je l’ai totalement rectifié ! Nous sommes tombés sur des gens très accueillants à peu près partout, nous avons tissé des liens avec les propriétaires de l’appartement que nous occupions. Et, ce qui ne gâche rien, les paysages magnifiques qui nous entouraient nous ont souvent coupé le souffle !

Ce que j’ai adoré, c’est notre traversée du parc naturel « Kaunertal ». C’est ce qu’on appelle aussi la route des glaciers. Là, on peut caresser des vaches, des boucs, des chèvres. D’ailleurs, ils se baladent tranquillement sur la route ! Quand ils ne sont pas carrément assis dessus, vous empêchant de passer pendant un bon moment !
J’ai adoré aussi cette petite virée au Tyrol italien. Graun im Vinschgau (en italien Curon Venosta) est un endroit magique : en 1950, la population du village fut déplacée. On construisit un barrage pour obtenir de l’électricité. De l’ancien village ne subsiste que le clocher de l’église au milieu des flots.

Innsbruck, la capitale du Tyrol, est une très belle ville. Très colorée. Un gâteau à la crème niché au pied des montagnes. A voir!

La veille de notre départ, nous sommes montés à plus de 2 000 mètres d'altitude, au milieu des nuages ! Là encore, une expérience sympa, même si pendant la montée et la descente, j'avais la trouille que le funiculaire ne se décroche !!! Ce qui m'a valu d'ailleurs un beau fou rire avec une Allemande aussi stressée que moi ! Dommage que je n'aie pas su en profiter davantage, car c'était d'une beauté incroyable. Nous avons même aperçu un chevreuil qui dormait tranquillou dans l'herbe, nullement perturbé par le passage de notre engin.

Voilà. Le Tyrol, une destination à conseiller ! Jugez plutôt en regardant les photos que je vais mettre de ce pas sur le blog !

27/08/2007

C'est une affaire de saucisse et des histoires à traire les souris

Non, je ne délire pas totalement, rassurez-vous! C'est une affaire de saucisse et Des histoires à traire les souris sont deux livres très sympathoches qui ont pour but de présenter aux lecteurs des expressions idiomatiques propres à la langue allemande.

Dans C'est une affaire de saucisse, le principe est très drôle : l'auteur (Bernard Marinier) donne l'expression allemande et, dans un premier temps, la traduit littéralement en français (ce qui donne lieu à des choses tout à fait cocasses!!). Dans un deuxième temps, il en donne la traduction consacrée. Le tout est illustré par Gérard Mathieu. C'est vraiment une lecture relaxante et instructive à la fois!

Voici quelques exemples :

*jemandem ein Loch in den Bauch fragen :

mot à mot : questionner jusqu'à faire un trou dans le ventre de quelqu'un

=cribler de questions

 

*wissen, was die Glocke geschlagen hat :

mot à mot : savoir ce que la cloche a sonné

=savoir à quoi s'en tenir

 

*Wasser predigen und Wein trinken

mot à mot : prêcher l'eau et boire du vin

=Fais ce que je dis, ne fais pas ce que je fais

 

*einen Vogel / eine Schraube locker / einen Dachschaden haben

mot à mot : avoir un oiseau (avoir une vis desserrée, un dommage de toiture)

=avoir un grain

 

L'autre livre du même type, Des histoires à traire les souris, est très amusant aussi. Cette fois, pour chaque expression idiomatique, on propose plusieurs solutions au lecteur. A lui de se creuser la tête. Les solutions sont données en fin d'ouvrage.

Maintenant, petite colle pour vous : à votre avis, pourquoi C'est une affaire de saucisse et Des histoires à traire les souris? Que signifient ces deux expressions, à votre avis?

 

22/08/2007

In Ulm, um Ulm und um Ulm herum

Voilà ce que l’on appelle un « Zungenbrecher », genre « les chaussettes de l’archiduchesse sont-elles sèches », etc. Allez, pour rire, essayez un peu de répéter « In Ulm, um Ulm und um Ulm herum » !!

Ulm est la ville natale d’Einstein. Elle peut aussi se vanter d’abriter sur son sol la cathédrale dotée de la plus haute flèche du monde (161 mètres)… D’ailleurs, à propos de cette cathédrale, je lis dans un de mes guides : « Dès la première phase de construction, les audacieux citoyens d’Ulm, ville libre et prospère, voulurent non seulement bâtir le clocher le plus haut du monde, mais aussi la cathédrale la plus vaste de la chrétienté, qui peut contenir 29 000 personnes ».

Petit retour en arrière, replongeons-nous dans les vacances (eh bien oui, je passe souvent mes vacances en Allemagne, comme d’autres courent vers le soleil…) :

Vendredi 17 août 2007 : arrivée à Ulm. Première impression : tout ce qui n’est pas le centre ne casse pas des briques… Pour remédier rapidement à ce sentiment un peu négatif, nous partons pour la cathédrale… Dont nous gravirons héroïquement les 768 marches ! Arrivés tout en haut, nous ne regrettons rien : la vue est magnifique. Et l’on devine des rues magiques, de beaux bâtiments. Mais il est déjà tard, la nuit descend presque et nous nous mettons en quête d’un restaurant, où je m’avalerai sans scrupule aucun un copieux repas suivi d'un délicieux « Apfelstrudel » (je l’ai pris en photo, vous pourrez le découvrir dans l’album).

Samedi 18 août : nous devons partir pour le Tyrol et arriver entre 16 heures et 19 heures à l’appartement que nous avons loué. Nous sommes debout vers les 8 heures. Pourquoi ne pas profiter de ce lever matinal pour creuser davantage et aller voir de plus près ces beautés aperçues la veille ? Je veux à tout prix aller admirer l’hôtel de ville, j’en ai vu des photos un peu partout et je le trouve superbe.

Nous nous garons tout près du quartier des pêcheurs (« Fischerviertel ») et en avant. Là, un merveilleux spectacle s’offre à nous : entre la maison la plus penchée du monde, les remparts, les vieilles tavernes ayant un cachet fou, le superbe hôtel de ville orné de scènes bibliques, on ne sait tout simplement plus où donner des mirettes.

11 h30. Nous nous mettons en route pour le Tyrol. Je ne sais pas encore que je m’embarque pour une grande infidélité à ma douce Allemagne (d’ailleurs, en écrivant ces mots, je pense à ceux d’Allain Leprest : « Oh Goethe ! Douce Allemagne ! ». Il n’y a pas que moi qui le dis !!). J’évoquerai bientôt cette lamentable infidélité que je ne regrette absolument pas !!!