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04/12/2007

Auf der anderen Seite (De l'autre côté)

Il y a quelques semaines, déjà, quand on a commencé à parler du film "Auf der anderen Seite" ("De l'autre côté", donc), je me suis dit qu'il fallait que j'aille le voir. Déjà parce que le réalisateur de ce film, Fatih Akin, est un Allemand d'origine turque et que tout ce qui touche de près ou de loin à l'Allemagne a le talent de me faire bondir le coeur... Voici le joli minois de Fatih Akin, qui a eu, en plus, le bon goût de naître la même année que moi :

3bd5397156ac1f6c1f2b9ca17a4266ff.jpgEnsuite, j'étais intriguée par ce film car "Head-on" ("Gegen die Wand"), du même réalisateur, m'avait bouleversée il y a quelques années. J'y avais pensé longtemps après, des scènes me revenaient régulièrement. La preuve de sa force ! Du coup, Fatih Akin, c'est quelqu'un que je n'avais pas envie de perdre de vue. A propos de "Auf der anderen Seite", le Berliner Morgenpost ne tarissait pas d'éloges, précisant que si "Gegen die Wand" nous avait secoués, le nouveau Fatih Akin allait nous parler tendrement.

Petit rappel des faits : la semaine dernière, en écoutant ma radio de vieux, comme dirait Sandra, j'apprends que l'on peut gagner des invitations pour aller voir ce film. Très simple : il suffit d'envoyer un SMS à je ne sais plus quel numéro, de taper le mot "côté", suivi de ses coordonnées. Comme c'était à peu près de mon niveau, j'ai envoyé un SMS. Et c'est avec une immense joie qu'hier, j'ai découvert, dans ma boîte aux lettres, deux invitations pour "Auf der anderen Seite" ! Moi qui ne gagne jamais rien, j'étais toute guillerette, il m'en faut assez peu !

Sam et moi sommes allés voir ce film tout à l'heure. Et alors, et alors... Il est impossible de résumer cette histoire, ou plutôt ces histoires croisées, sans tomber dans un embrouillamini sans nom... J'en reviens au Berliner Morgenpost, qui disait que l'on trouvait trois films en un seul dans "Auf der anderen Seite". Le premier parlerait du joyeux veuf Ali, qui demande à une prostituée d'abandonner la rue pour venir s'installer chez lui, ce que son fils, professeur de littérature à l'université de Hambourg ou de Brême, je ne sais plus (ah, ses magnifiques cours sur Goethe !), tolère à peu près. Sauf que le père va tuer l'ex-prostituée au cours d'une nuit d'ivresse, et que son fils ne le lui pardonne pas, enfin pas immédiatement. Le deuxième film parlerait de Ayten, qui lutte contre le régime turc et finit par se réfugier en Allemagne, où elle part à la recherche de sa mère ... qui n'est autre que la prostituée dont il a été question ci-dessus. Enfin, le troisième film dépeindrait le quotidien de Lotte qui, par amour (pour Ayten), se jette à corps perdu dans la politique et perd à tout jamais le soutien de sa mère, qui fut pourtant pareille à sa fille quarante ans plus tôt... Ces destins se croisent, se frôlent, vibrent les uns à côté des autres... Tout cela est habilement ficelé. Un joyau du cinéma allemand. Un passage m'a émue plus que les autres (c'est stupide, je sais) : à un moment donné, un libraire allemand installé en Turquie dit que stop, cette fois, il retourne en Allemagne, parce que cela fait dix ans qu'il vit à Istanbul et que son pays lui manque. La langue, surtout, ajoute-t-il... Ah, comme je le comprends !

Commentaires

ça ta émus parce que l'Allemagne lui manque c'est ça!!

Ba ça va tu as de la chance sur ta radio nul t'as quand même pus gagner des places de ciné.

Écrit par : Sandra | 05/12/2007

Eh oui, je me suis reconnue dans les propos de ce personnage ! L'Allemagne me manque souvent, à moi aussi !!

Écrit par : Cath | 05/12/2007

ça je le sais mais tu as la chance (même moi d'ailleur) d'habiter juste à côté.

Écrit par : Sandra | 07/12/2007

Les commentaires sont fermés.