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23/11/2007

Göttingen

En ce presque dixième anniversaire de la mort de Barbara, j'aimerais mettre ici un texte qui me semble avoir un lien avec ma passion pour l'Allemagne : "Göttingen", bien sûr. Quand j'étais petite, ma mère écoutait souvent cette chanson. Je n'y comprenais rien. Ce n'est que plus tard, lorsque je m'amourachai de l'Allemagne, que je compris le sens de cette chanson si forte. Quand on connaît la vie de Barbara et ce qu'elle endura pendant la Seconde Guerre Mondiale, on ne peut que dire "Chapeau bas"... Chanter cela, quel courage, quelle grandeur d'âme !

Moi aussi, il y a des gens que j'aime à Göttingen et ailleurs dans toute l'Allemagne... Göttingen, en plus, c'est une ville étudiante très sympa, nichée au milieu d'une belle région. Encore un endroit que je vous recommande !

Et voici une image emblématique de Göttingen : celle qu'on appelle la "Gänseliesel", en précisant qu'il s'agit de la fille la plus embrassée du monde ("das meistgeküsste Mädchen der Welt"). Après sa présentation de thèse, tout docteur frais émoulu vient déposer un baiser sur les tendres lèvres de la "Gänseliesel". Elle a très souvent les bras chargés de fleurs, la veinarde !

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GÖTTINGEN

 

Bien sûr, ce n'est pas la Seine,
Ce n'est pas le bois de Vincennes,
Mais c'est bien joli tout de même,
A Göttingen, à Göttingen.

Pas de quais et pas de rengaines
Qui se lamentent et qui se traînent,
Mais l'amour y fleurit quand même,
A Göttingen, à Göttingen.

Ils savent mieux que nous, je pense,
L'histoire de nos rois de France,
Hermann, Peter, Helga et Hans,
A Göttingen.

Et que personne ne s'offense,
Mais les contes de notre enfance,
"Il était une fois" commencent
A Göttingen.

Bien sûr nous, nous avons la Seine
Et puis notre bois de Vincennes,
Mais Dieu que les roses sont belles
A Göttingen, à Göttingen.

Nous, nous avons nos matins blêmes
Et l'âme grise de Verlaine,
Eux c'est la mélancolie même,
A Göttingen, à Göttingen.

Quand ils ne savent rien nous dire,
Ils restent là à nous sourire
Mais nous les comprenons quand même,
Les enfants blonds de Göttingen.

Et tant pis pour ceux qui s'étonnent
Et que les autres me pardonnent,
Mais les enfants ce sont les mêmes,
A Paris ou à Göttingen.

Oh faites que jamais ne revienne
Le temps du sang et de la haine
Car il y a des gens que j'aime,
A Göttingen, à Göttingen.

Et lorsque sonnerait l'alarme,
S'il fallait reprendre les armes,
Mon cœur verserait une larme
Pour Göttingen, pour Göttingen.

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Commentaires

Oui, c'est une très belle chanson qui m'évoque malheureusement la mort de Barbara. En fait, je ne la connaissais pas et un soir, je venais d'arriver à Montpellier, je suis allée au groupe musique de l'aumônerie histoire de faire des rencontres, et nous avons chanté cette chanson. Le lendemain, nous apprenions le décès de Barbara. Ca fait bizarre...

Écrit par : petit-jour | 25/11/2007

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