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18/10/2007

Goethe

En 1775, Goethe est invité à Weimar par le grand-duc Charles-Auguste de Saxe-Weimar. Une grande complicité s'établit bientôt entre le souverain et le poète. De fêtes en chasses et en randonnées dans les montagnes avoisinantes, les deux jeunes gens mènent joyeuse vie. Très vite, Charles-Auguste associe Goethe aux affaires de l'Etat. Nommé conseiller du grand-duc, il se voit confier des fonctions de plus en plus importantes, dont la responsabilité des Ponts et Chaussées. Il contribue, à ce titre, à l'amélioration du réseau routier et remet en activité des mines abandonnées. Mais il prend avant tout une part décisive à la politique culturelle du royaume et va contribuer à faire de Weimar -"l'Athènes du Nord"- le principal centre littéraire et artistique de l'Allemagne. S'y croiseront Herder, Schiller, Friedrich et August Schlegel, Novalis, les frères Humboldt et bien d'autres. Véritable ministre de la Culture, il a la tutelle de toutes les institutions culturelles du royaume : bibliothèques, théâtres, universités. L'université d'Iéna, qui dépend du duché et devient au tournant du sicèle, avec Fichte, Schelling et Hegel, l'un des principaux foyers de la philosophie allemande, lui doit, dans une large mesure, son développement et son éclat. Et lorsque Charles-Auguste décide de doter Weimar d'un nouveau théâtre, il en confie tout naturellement la direction artistique à Goethe qui en fera l'une des premières scènes d'Allemagne. Outre ses propres pièces -Iphigénie en Tauride (1779), Egmont (1787), Torquato Tasso (1798)- et celles de Schiller, il y fait jouer Shakespeare, Racine et les tragiques grecs.

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