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06/06/2008

Joyeuse clique !

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Petite digression aujourd’hui. Après tout, il n’y a pas que l’Allemagne dans la vie ! Il y a aussi, entre autres, ma petite famille, ma clique d’amour !

Le tout grand qui m’accompagne depuis 2002 dans la vie et, accessoirement, à tous les concerts de Thiéfaine, c’est Sam. Trait de caractère numéro un : gère d’une main de maître tous les problèmes quotidiens, ne s’énervant jamais (contrairement à moi). A la maison, vu qu’il est entouré de trois femmes, il n’a pas son mot à dire (je plaisante !). C’est agréable, c’est même plus qu’agréable de vivre avec un fan de Thiéfaine quand on est soi-même fan de Thiéfaine !! Finies les remarques désobligeantes et rabat-joie genre : « Quoi, tu écoutes encoooore Thiéfaine ?! Mais t’en as pas marre ? » (Ben non, pauvre imbécile !!) Et puis, quand deux fans de Thiéfaine se rencontrent, qu’est-ce qu’ils se racontent ? Avec Sam, régulièrement (plus précisément : constamment), nous citons des chansons de Thiéfaine. Un simple mot en déclenche une ribambelle d’autres. « Gonade », par exemple, c’est très porteur, ça, comme mot !  A chaque fois que l’un de nous cite Thiéfaine à propos d’un truc, l’autre dit, parce que c'est vrai : « J’y pensais aussi». Et la tradition veut que l’autre (pas le même autre que ci-dessus, l’autre autre) lui réponde nonchalamment : « Ouais, ouais, c’est ça » ! On s’amuse comme on peut. N’empêche que cela entretient l’amour !!!

Autour de Sam, donc, il y a, douces comme des colombes et aimantes comme personne, trois femmes. Parlons donc des deux autres, de mes petites pépettes !

L’aînée s’appelle Clara, en raison, entre autres, de mon admiration pour Clara Schumann. Et parce que quand je faisais mes études d’allemand, je côtoyais une Clara un peu artiste sur les bords, toujours dans la lune. A chaque fois que quelqu’un l’appelait, je me disais : « Ce prénom, c’est la classe » ! Donc, ma fille Clara… Née le 7 mars 2005. Trois ans et quelques mois donc, et toujours le mot qu’il faut. Quand on quitte la Germanie, elle écume de rage et hurle : « Je veux rester en Allemagne » ! Elle adore Thiéfaine, qu’elle a rebaptisé Tonton Beu. Régulièrement, elle m’épate avec ça. Quand elle me sort, par exemple : « Maman, tu es à l’ombre de ta beauté », plagiant déjà divinement bien l’artiste ! Ou quand elle chante « Achtung, vouvou la nourrice », parce que, ben oui, une tata, dans son monde à elle, c’est aussi une nourrice ! Clara est une petite fille espiègle, ce qui ne va pas sans débordements au quotidien. Toujours en forme, jamais fatiguée. Quand, épuisé, vous criez « pouce », elle tonitrue « encore ! » Pas toujours facile de suivre son rythme d’enfer. Très vite, quand elle avait quelques mois, j’avais senti que cette mistinguette-là n’aurait jamais deux de tension !

La dernière en date, c’est Louise. Devait naître le 18 avril de cette année. Est arrivée avec un mois et un jour d’avance, ce qui fait qu’elle est « tombée dans mes bras » (moi aussi, je plagie Thiéfaine, parfois !) le … 17 mars ! Une nuit entre un dimanche et un lundi, comme sa sœur. Louise ne connaît encore que très vaguement Hubert-Félix, mais nous nous attelons fermement à la tâche : dans quelques mois, le répertoire du Jurassien n’aura plus aucun secret pour elle ! Je suis même sûre que quand elle saura parler, elle me dira des trucs du genre « Maman, tu es à l’ombre de ta beauté » et que je m’appliquerai à les consigner consciencieusement dans un petit carnet rempli d’autres bons mots… Louise s’appelle Louise parce que le prénom signifie « glorieuse combattante ». Quand on sait par quoi elle et moi sommes passées en huit mois de grossesse, on comprend mieux pourquoi c’était ce prénom-là qu’il fallait et pas un autre ! L’évidence absolue. Louise, dès le matin au réveil, c’est la bonté même qui vous explose au visage. Elle sourit tout le temps. Elle a des yeux malicieux, comme sa sœur et son papa.

Voilà. Et c’est avec cette joyeuse troupe que je vais en Allemagne dimanche. Alors, déjà, l’Allemagne, n’en déplaise aux grincheux qui me beuglent régulièrement leur peu d’intérêt pour ce pays, déjà, l’Allemagne, disais-je, c’est le pied en soi, mais avec ces énergumènes-là, je ne vous raconte pas !! Enfin, si, je vous raconterai… Lundi prochain, si tout va bien !

Commentaires

tu vas en Allemagne demain ! et tu ne me l'as pas dit :-)) c'est cool je penserai à toi demain alors!!

Tu as très bien décrit ta petite famille mais il manque une description, la tienne!!! Bin oui pourquoi tu ne dis pas comment tu es toi !! Je sais déjà ce que tu vas écrire que tu es une sainte qui crie tout le temps!!

Tu nous dis ici que tes filles aiment Tonton beu mais t'as oublié de préciser que t'avais transmi ta maladie sur l'Allemagne aux filles!! On le voit bien quand on rentre en France, Clara hurle parce qu'elle veut rester là bas :-) ça vient de sa maman ça !! Et oui ça se transmet de mère en fille cette maladie mais aussi de prof en élève ( heinn Cath ! ) mais moi ma prof d'allemand me décourage et me dis de ne pas continuer dans cette voix parce que je n'ai pas d'avenir. Mais elle ne sait pas qu'elle passtion nous hante !! tu pourrais peut-être lui montrer qu'elle est notre passion et qui sait elle le partagera sûrement avec nous cette fameuse passion qui est l'Allemagne. Quand penses tu Cath ?? tu ne veux pas lui dire combien c'est important l'Allemagne et l'allemand pour moi et qu'il faut absolument que je devienne prof. T'es une sainte, elle devrait t'écouter.


ça y est j'ai fini d'écrire mon roman. Gros bisous à vous 4

Écrit par : Sandra | 07/06/2008

Je n'oserais pas trop intervenir auprès de ta prof d'allemand, Sandra. C'est un peu délicat... Dans un sens, elle a un peu raison de dire que c'est une voie bouchée. Il est vrai que les profs d'allemand vivent parfois des situations affreuses, se baladant sur trois établissements, etc. Mais si tu sens au fond de toi que c'est ça et pas autre chose que tu veux faire, je te conseillerais de foncer !! Après tout, moi, personne n'a jamais réussi à me détourner de cette voie. Je sentais que c'était une vocation, c'est tout.

Écrit par : Cath | 09/06/2008

bin je verrai bien plus tard, après le bac si c'est toujours là dedans que je veux aller. Aû pire je peux enseigner en Allemagne là bas y a toujours des postes.
J'aimerai tellement faire comme toi .....

Écrit par : sandra | 09/06/2008

Ben nous, on les aime tes deux nénettes !
Et en prime, on leur fait des bisous, tout plein de bisous !

Écrit par : petit-jour | 10/06/2008

Les commentaires sont fermés.