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11/11/2011

Einerseits ist alles ganz einfach...

... Wenn nur das Andererseits nicht wäre !

Einerseits ist alles ganz einfach, c'est le titre sous lequel ont été regroupées, dans un livre, quelques-unes des chroniques que Julia Karnick a écrites pour la revue Brigitte. Oui, j'achète régulièrement Brigitte, c'est toujours une mine de vocabulaire ! Et même, je vais vous confier un secret : depuis quelques années déjà, j'achète le Brigitte pour la femme de plus de quarante ans !!!! Et c'est toujours avec joie que je lis les chroniques de Julia Karnick. Ses petits billets d'humeur font du bien. Tantôt, c'est son mari qui en prend pour son grade, tantôt ce sont ses enfants, ou bien encore la vie de famille d'une façon générale. Le plus souvent, c'est elle, et c'est cette auto-dérision qui me plaît plus que tout !

Julia Karnick est hilarante lorsqu'elle raconte qu'un jour, arrivée dans un hôtel avec ses deux enfants, elle a mis la télé et est tombée sur un film porno. Elle explique qu'elle a fait de grands gestes pour cacher l'écran, le temps de comprendre comment on éteignait cette foutue télé ! Elle ajoute qu'elle est bien contente d'être rondouillette et d'avoir eu, de ce fait, plus d'aisance qu'une femme plus mince pour camoufler l'écran ce jour-là !

Julia Karnick me fait rire aussi lorsqu'elle avoue sans vergogne qu'elle n'a jamais trop aimé les enfants en bas âge. Qu'en tant que maman, elle s'est beaucoup énervée sur ses mômes. Et de raconter de manière savoureuse toutes les bêtises des mômes en question. Tout à coup, je me sens moins seule ! Car les âneries de gosses, ça me connaît, j'en fais le tour chaque jour. Et, de ce point de vue-là, mes deux filles ne sont pas en reste !!! Et les scènes d'explosion, ça me connaît aussi. Parfois, oui, moi aussi, je sature, je n'en peux plus d'entendre des cris partout dans la maison. Parfois, je balise aussi de ne pas en entendre, c'est que cela cache quelque chose. Tout cela, Julia Karnick connaît aussi et elle le raconte avec beaucoup d'humour.

Nous avons un autre point commun, elle et moi : c'est une grande lectrice. Dans une chronique, elle dit d'ailleurs que quand son fils est né, elle s'est adressée à lui en lui disant qu'il avait le droit de porter un jour des cravates roses, le droit de devenir un homme d'affaires, ou même un amoureux des sports extrêmes, mais qu'une chose lui était interdite : ne pas aimer lire !

Il ne me reste malheureusement plus à siroter qu'une soixantaine de pages de cet ouvrage incroyablement bienfaisant ! Qu'est-ce que c'est agréable de se sentir comprise par au moins une autre femme !!! Je retourne vite à ma lecture, et même : je vais bientôt commander un autre recueil des chroniques de Julia !!!